Mercredi 11 mai, le groupe « dégâts » de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (dont sont membres la Direction Départementale des Territoires, la Fédération des Chasseurs de l’Isère et les représentants agricoles) s’est rassemblé afin de définir les barèmes d’indemnisation des remises en état des prairies et des resemis. Comment ces barèmes sont-ils définis ? Quelle sont les tendances pour cet exercice cynégétique ? Les réponses ci-dessous.
3 commissions dégâts ont lieu sur l’année : une en mai pour fixer le barème des remises en état des prairies et resemis des grandes cultures, une en octobre pour déterminer les barèmes du foin sur les prairies et les céréales à paille et enfin, une en décembre pour établir le barème d’indemnisation des maïs.
Pour la CDCFS de mai, les représentants agricoles, cynégétiques et étatiques ont basé leur travail sur les fourchettes de prix indiquées par la Commission Nationale d’Indemnisation (CNI). Celles-ci sont déterminées selon le type d’outil utilisé par l’agriculteur (remise en état manuelle, à l’aide d’une charrue, d’une herse, d’un rotovator, etc.), le coût des semences et le type de traitement réalisé sur les cultures.
Pour ce nouvel exercice, les coûts d’indemnisation affichent globalement une baisse de 1 à 7 €, liée à la baisse du coût du gasoil.
Au cours de cette commission, les dossiers litigieux (dossiers contestés par les agriculteurs ou sans barème CNI) ont été aussi évalués et des dates limites d’expertise pour le maïs et la vigne ont été établies.
En partant, chacune des parties s’est déclarée satisfaite des décisions prises.