La consultation sur le projet d’arrêté « portant expérimentation de diverses dispositions en matière de dérogations aux interdictions de destruction pouvant être accordées par les préfets concernant le Loup » est ouverte jusqu’au 19 juin sur le site Internet du Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après pour y accéder : www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
La teneur de ce projet d’arrêté :
Ce projet prévoit d’augmenter de 10 à 17% minimum le nombre de loups à prélever sur un effectif national officiellement déclaré de 500 loups qui est probablement très en deçà de la réalité.
Ce n’est donc pas avec un quota annuel de 85 ou même 95 prélèvements qui permettra de tenir l’objectif de contenir la population à 500 loups en France. Ce quota devrait être porté à au moins 125 loups, soit 25% de l’effectif minimum retenu par le Ministère.
Les positions des fédérations des chasseurs présentes au Groupe national loup ne sont pas suffisamment entendues sur ce dossier.
Plus de restrictions pour les bergers :
La différence de traitement proposée dans la mise en œuvre des mesures de protection et des tirs de défense simples et renforcés selon les zones est une véritable usine à gaz qui s’annonce très complexe à faire fonctionner et qui ne répond pas à la nécessité de protéger efficacement les bergers et leurs troupeaux uniformément.
Pourquoi mettre des mesures ultra-restrictives selon les zones où les périodes, alors que la population de Loup est maintenant viable en France ?
Une consultation publique où les chasseurs doivent s’exprimer :
Nous vous demandons de bien vouloir participer massivement à cette consultation. Votre Fédération ainsi que la Fédération Nationale de Chasseurs expriment un avis malgré tout favorable au projet car celui-ci rencontre déjà une opposition d’envergure de la part des opposants à toute forme de prélèvement de loups.
Vous pourrez compléter votre avis de remarques inspirées des points évoqués précédemment afin de faire remonter au Ministère que le soutien du monde de la chasse reste assorti de recommandations pour aller plus loin, avec davantage de bon sens et moins de technocratie.
Notre contribution à ce débat public sur le Loup mérite d’être aussi visible que celle des associations favorables à une protection intégrale des loups aux frais des contribuables.
Auteurs de cet article :
- M. Jean-Louis DUFRESNE, Président de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère
- Et M. Willy SCHRAEN, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs