Novembre est le mois des réunions de mi saison Sanglier.
Ces réunions consistent à étudier par « unités de gestion », les prélèvements réalisés mais aussi, l’évolution des dégâts agricoles afin d’adapter la pression de chasse pour les mois restants.
En Isère, on compte 26 « Unités de Gestion Sanglier » ou « UG ». Elles ont fait leur apparition dans les années 1990 et leur découpage a été bâti selon les limites naturelles du département (plans d’eau et barres rocheuses). Bien qu’informel, ce découpage a permis à la Fédération des Chasseurs de l’Isère d’établir « des Plans de gestion » sur-mesure pour le Sanglier mais aussi, d’entretenir des contacts locaux privilégiés via « les Comités de gestion ».
En 2000, la loi chasse de Voynet oblige les Fédérations à organiser leur activité. Dans son premier Schéma Départemental de Gestion Cynégétique ou SDGC, la Fédération des Chasseurs de l’Isère authentifie l’existence « des Unités de Gestion Sanglier » et rebaptise « les Comités de gestion » en « Comités locaux » en y intégrant le monde agricole. Leur mission principale consiste à mettre en application « le plan local de gestion » ; ce qui implique la définition des modalités de gestion mais aussi, des objectifs en termes de population Sanglier et de dégâts.
Ce plan de gestion est opposable à tout chasseur et à tout détenteur au sein de l’UG. Il est également soumis à l’acceptation de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS) au cours de laquelle les agriculteurs et les chasseurs formulent un avis. Un arrêté préfectoral officialise ensuite, les modifications réglementaires.