Entre 2015 et 2016, le nombre de candidats a augmenté de 14%. En 10 ans, ce chiffre enregistre un accroissement de 64% ! En tout 37 099 candidats ont passés les épreuves techniques et pratiques en 2016 La tranche d’âge la plus représentée parmi ces nouveaux chasseurs est celle des moins de 20 ans chez les hommes et la tranche des 20/30 ans chez les femmes. La gente féminine représente désormais 10% des candidats au permis de chasser contre 8% en 2016 (ci-contre, Marie, chasseresse à Corbelin). Une féminisation qui se ressent désormais sur les réseaux sociaux : l’un des plus importants bloggeurs web est une chasseresse.
Selon Willy SCHRAEN, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, cet engouement s’expliquerait par un regain d’intérêt pour la pratique cynégétique dans notre pays. « Il est clair que ces augmentations, enregistrées depuis plus d’une dizaine d’années, sont très
encourageantes. Ces candidats, ce sont autant de nouveaux chasseurs qui remplacent progressivement ceux qui décident de s’arrêter. Certains veulent voir la chasse comme une passion vieillissante, voire dépassée ou obsolète alors qu’il n’en est rien. Ces chiffres le
prouvent ! Ces bons résultats démontrent également que les initiatives du monde de la chasse en faveur de la promotion de l’activité portent leurs fruits », explique-t-il.
L’amélioration de l’accès à l’examen du permis de chasser, la multiplication des actions de communication, notamment des opérations telles qu’Un Dimanche à la Chasse, expliqueraient en partie ce phénomène. Cette tendance confirme également la volonté du grand public de rechercher une vie au contact de la nature et de privilégier la consommation de gibier sauvage. Ces phénomènes sociétaux sont encouragés par des populations de gibiers qui se portent bien dans notre pays.
Ces augmentations placent la France comme le leader européen en nombre de chasseurs. 5 millions de Français sont détenteurs actuellement d’un permis de chasser et 1,2 million le valident chaque année pour pratiquer l’activité cynégétique sur les territoires. 48% d’entre eux s’impliquent au quotidien dans le bénévolat, représentant plus de 78 millions d’heures à s’occuper des milieux et des espèces.
La hausse des candidats au permis de chasser se confirme.