Au mois de mai, les agriculteurs sont en pleine période de semis de maïs, une période particulièrement sensible vis-à-vis du Sanglier.
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère préconise alors aux chasseurs d’agir à titre préventif en apposant des clôtures de protection autour des parcelles. Elle les soutient d’ailleurs financièrement dans leurs démarches en leur proposant plusieurs types de subventions.
Les clôtures de protection, qu’est-ce que c’est ?
Ces clôtures visent à barrer électriquement le passage aux sangliers, sur les cultures de maïs mais aussi sur les céréales à paille afin d’en limiter les dégâts. Ces clôtures sont en principe, apposées d’avril à mai et sont retirées avant récolte, à l’automne.
Pour être efficaces, elles doivent être composées au minimum, de deux rangées de fils électriques : un premier fil apposé à 20-25 cm puis, un second à 50 cm.
Quelles sont les subventions allouées par la Fédération ?
La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère dispose d’une enveloppe budgétaire de 50 000 € pour la protection des cultures. Cette enveloppe comprend 30 000 € pour l’achat de matériels de protection par les sociétés de chasse et 20 000 € pour l’entretien des parcelles des parcelles.
Pour le matériel, la Fédération subventionne les sociétés de chasse à hauteur de 70% (bon de commande en téléchargement sur l’espace adhérent à retourner avant le 30 juin).
Pour l’entretien, elle subventionne 40 € par hectare protégé et 5 € « de bonus » pour les parcelles n’ayant pas subi de dégâts. La société de chasse avance les frais et la Fédération verse la subvention après réception des justificatifs, en début de saison suivante.
La Fédération subventionne aussi l’achat de manchons de protection pour les noyers principalement. L’agriculteur établit directement la demande à la Fédération qui passe commande. Après quoi, il s’engage à ne pas réclamer d’indemnisation durant 3 ans.
Pour les cultures dites spéciales (type maraichères), une subvention exceptionnelle pour la pose de clôtures fixes peut être également débloquée par la Fédération, après avis de la commission sanglier. Dans ce cas, l’agriculteur s’engage à ne pas demander de dossier d’indemnisation sur la ou les parcelles concernées durant 5 ans.