Ça y est les compteurs sont arrêtés… L’édition 2017 d’Un Dimanche à la Chasse en Isère se sera soldée par 65 sociétés de chasse participantes et 406 invités non-chasseurs : un score quasi identique à 2016 et qui, place encore l’Isère en tête du classement régional. Félicitation à toutes et tous !
De nouvelles initiatives
Au cours de cette édition 2017, les ACCA n’ont pas manqué d’innovation. L’ACCA de Ville-sous-Anjou a par exemple organisé une battue exclusive à l’arc : 17 archers recrutés au pied-levés, dont 9 auprès des communes et départements limitrophes !
Sur St Andéol, l’immersion dans la chasse s’est poursuivie par un ball-trap.
Su Beaurepaire, les invités ont pu s’initier à l’issue de leur partie de chasse, à une séance de palpation lièvre… les prémisses d’une bonne gestion.
Dans l’ACCA de Corenc, le président a improvisé un entraînement aux chiens d’arrêt à la boite d’envol. Attentifs et consciencieux, les enfants présents ont pris des notes !
A La Morte, en raison d’une manifestation sportive locale d’importance, l’ACCA n’a pas pu organiser de partie de chasse. A la place, elle a proposé une observation d’animaux et un civet… une quarantaine de personnes se sont bousculées à ses portes !
Des rencontres par milliers
Dimanche à la chasse ou pas, les chasseurs savent entretenir des relations de proximité avec leurs villageois.
Sur Beaurepaire, au cours d’une billebaude, chasseurs et invités ont ainsi croisé la route d’un éleveur d’ânes nordiques, une race insolite tout autant que leur rencontre !
A l’ACCA d’Ornon, un invité se rappellera à jamais, de son Dimanche à la chasse : il a eu droit à « un tête à tête » exclusif avec un sanglier (il se tenait à peine à 1,50 m de lui !)
Sur Chuzelles, un chevreuil a été blessé. Une recherche au sang a donc été effectuée par un conducteur du Rhône et… expliquée aux invités. Vive l’éthique des chasseurs !
Si l’ACCA de Chozeau n’a eu pas d’inscription, elle a eu tout de même droit à son Dimanche à la chasse. En effet, le soir-même, une personne l’a contacté par le biais de la gendarmerie pour une collision routière avec un gibier. Il s’agissait d’un infirmier. Il a parlé « chasse » avec le président d’ACCA et s’est montré tellement intéressé, qu’il l’a photographié toute la découpe de l’animal !
A Faverges de la Tour, c’est un ancien technicien de la FDC33, en balade familiale, qui a échangé avec les chasseurs et leurs invités… Que le monde est petit !
Enfin, à Reventin Vaugris, des chasseurs « en retraite » sont venus saluer leurs anciens coéquipiers au déjeuner : ils ont poussé les tables et en souvenir du bon temps, ils ont « refait la chasse » !
Paroles d’invités
- André, invité à Merlas : « Un temps magnifique, une très belle forêt avec des couleurs d’automne. Nous sommes partis pour une première traque au chevreuil ver le col des Mille Martyrs : j’étais en binôme avec Alain qui m’a tout expliqué concernant la sécurité, le matériel, la technique de chasse et le déroulé des opérations, les bracelets et le carnet de battue… Nous étions au poste et avons pu apprécier le travail des traqueurs et de leurs chiens, qui s’est traduit par le prélèvement d’un très beau brocard. Retour à la cabane pour préparer la deuxième traque, aux sangliers cette fois : définition de la zone de chasse, positions des tireurs et domaine d’action des traqueurs et des chiens. Nous avons pu voir le déroulé des opérations : je suis très curieux d’en connaître davantage car c’est une passion qui commence à m’attirer. Le bilan de la traque s’est élevé à deux « cochons ». Retour à la cabane vers 14h où nous avons pris un solide repas, offert par l’ACCA. Durant ce repas, nous avons évoqué avec Marc d’autres aspects : vie et comptage des animaux, relation avec les agriculteurs et les randonneurs (je m’occupe d’un club de rando). Le reste de l’après-midi a été consacré à « bucler » les sangliers, les vider et les mettre en chambre froide. Bref une superbe journée avec des gens accueillants, passionnés et qui ne sont pas, ce qui m’a beaucoup plu, des viandards !! »
- Véronique, invitée sur Valencin : « Je définirai cette journée en 3 mots : accueillante, conviviale et enrichissante. Les explications données par le président Rolland permettent de tracer un cadre sur cette activité : l’organisation, les textes de loi qui la régissent, la gestion de la population du gibier, le respect du nombre de prélèvements et la sécurité. Avoir été au poste de traqueuse m’a permis de découvrir différentes informations : règles de sécurité à respecter impérativement, connaissance du territoire et des limites communales, termes techniques (ex : dent de chevreuils trilobée ou bilobée, gîte de lièvre, etc.) et… la connivence entre le chien et son maître. Il faut être sportif car les pas s’enchaînent mais, c’était une super expérience. »
- Sou, invité à Ville-sous-Anjou : « J’aime la traque : c’est physique et on a de bonnes sensations. J’aime aussi l’esprit d’équipe des chasseurs. C’est comme une seconde famille. »
Comme toujours, les retours sont positifs : des invités non-chasseurs plus connaisseurs, une image de la chasse redorée, une ambiance au beau fixe comme le temps ! Bref, le contrat est rempli !