La saison de chasse du sanglier va prendre fin dans les prochains jours et nous souhaitions en profiter pour faire un point sur la situation sanitaire de l’espèce.
Peste Porcine Africaine : la France indemne
Le territoire Français est toujours indemne de PPA. Plus de 200 analyses ont été réalisées sur des sangliers depuis la saison 2020-2021.
La surveillance est accrue sur les départements limitrophes à l’Italie depuis des cas détectés en mai 2022.
Pour les chasseurs se déplaçant dans les zones infectées, les mesures de biosécurité doivent être impérativement respectées.
Maladie d’Aujesky : un vaccin à l’essai
Le bilan national 2021 de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) fait état d’un nombre d’analyses en hausse de 78% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Au total, 44 chiens ont été déclarés positifs.
Dans plusieurs départements, l’utilisation du vaccin AUSKIPAR BK est testée. A ce jour, il est le seul vaccin ayant reçu une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation). Nous ne disposons pas encore d’information scientifique sur son efficacité mais sachez qu’il est uniquement disponible chez un vétérinaire.
Pour éviter tout risque de contamination, il est conseillé de ne pas nourrir vos chiens avec de la viande de sanglier crue ou de les laisser mordre dans les carcasses.
Trichine : des résultats d’analyse négatifs en Isère
Après l’épisode malheureux de la saison passée durant laquelle une famille entière a été contaminée, le conseil d’administration de la FDCI a validé la prise en charge financière de 120 échantillons sur l’ensemble du département. La collecte des langues de sanglier a donc été organisée via les comités locaux de gestion, les administrateurs et leur technicien-animateur. Au total, une centaine d’échantillons ont été analysés par le Laboratoire Vétérinaire Départemental (LVD) que nous remercions pour la gestion exemplaire du dossier. L’ensemble des résultats s’est avéré négatif nous rassurant sur l’état de nos populations.
Ces analyses ont permis la vente de certaines carcasses pour la préparation de banquets. Pour les carcasses non vendues, la venaison a pu être utilisée en toute sécurité pour des recettes où la viande n’est pas cuite ou peu ; ce qui est inenvisageable sans analyse négative.